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Cité Verte vous propose un espace d'information et de réflexion sur le végétal et l'aménagement du paysage.
À Montrouge (92) comme dans toute la France, l’aspiration des citadins à un environnement quotidien plus apaisé s’impose désormais comme une évidence. Le besoin de végétal en particulier, quand nombre d’habitants n'ont pas de jardin privatif ou collectif à proximité, suppose néanmoins de repenser la ville en profondeur. Rencontre avec le maire Étienne Lengereau, fortement engagé en ce sens.
Si l’apport bénéfique de la végétalisation en milieu urbain fait consensus, chaque échelle de verdissement compte, notamment au niveau des déplacements quotidiens : domicile-travail, domicile-école, domicile-simple promenade vers des services de proximité (pour les plus âgés notamment), etc. Rappelons que la voiture est utilisée dans 52,9 % des trajets, y compris pour ceux inférieurs à 2 kilomètres (soit moins de vingt minutes de marche ou moins de cinq minutes à vélo).
Le triptyque eau/sol/végétal est plus que jamais au cœur des solutions d’aménagement. En l’espace de quelques décennies, les eaux pluviales sont passées progressivement de déchet à évacuer par le « tout tuyau » à ressource à valoriser et à sanctuariser en distinguant in primis la gestion des eaux usées de celle des eaux pluviales. Explications.
Directeur des travaux de l’EPA Paris-Saclay, Michaël Toriel a piloté en tant que maître d’ouvrage le projet du jardin argenté situé sur le campus urbain de Paris-Saclay, dans le quartier Le Moulon à Gif-sur-Yvette (91), récompensé par une Victoire du Paysage en 2020. Il nous explique les particularités de cet aménagement.
Les graines contenues dans ce sachet constitue un mélange de fleurs particulièrement adaptée au manque d’eau.
À l’occasion du Congrès des maires et présidents d’intercommunalité de France (22-24 novembre 2022), VALHOR - l’Interprofession française de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage - sensibilise les élus aux atouts du végétal face aux changements climatiques et économiques.
Catherine Muller, présidente de VALHOR, rappelle le rôle important du végétal dans la construction et l'usage des bâtiments en ville, que le végétal est un allié technique dans l'aménagement de la ville.
Les professionnels du végétal interviennent au 82e Congrès des Hlm, du 27 au 29 septembre 2022 à l’EuroExpo de Lyon.
Le 1er juillet 2022, c’est la date à partir de laquelle les professionnels de paysage n’auront plus le droit d’utiliser des produits phytopharmaceutiques.
La gestion écologique conçoit et met en œuvre des pratiques favorables à la biodiversité dans les espaces verts et espaces de nature en fonction de leurs typologies et de leurs usages. Ces bonnes pratiques sont-elles désormais complètement entrées dans les mœurs ? Où en est-on aujourd’hui ? Éléments de réponses avec la métropole d’Orléans.
Chargée d'études Écojardin pour Plante & Cité, Aurore Micand suit avec passion les évolutions du label depuis sa création. Elle rappelle en préambule que la gestion écologique ne se limite pas ou plus à l’arrêt des produits phytosanitaires, mais concerne également une gestion favorable à la biodiversité (faune et flore) et les interactions qu’elle génère. Revue de détails.
Comment adapter les villes aux bouleversements climatiques ? Vagues de chaleur, inondations, pollution de l’air…, l’urgence climatique s’impose chaque jour davantage à nos agendas, tant politiques que médiatiques. Quelles solutions mettre en œuvre pour rendre nos villes plus vivables ? Donner plus de place au végétal en ville devient désormais une évidence pour penser la ville.
Paysagiste concepteur de l’agence TEM, Éric Giroud a piloté le projet de forêt urbaine des résidences de Mazargues dans le 9e arrondissement de Marseille : 280 arbres et 340 arbustes et graminées sur un espace de 7700 m2. Spécialiste de la nature en ville, il revient sur les étapes et les enjeux de ce type de plantation.
La forêt urbaine attise les passions et les débats, à la fois sémantiques et techniques, sans doute parce que le vocable appliqué aux peuplements ligneux urbains traduit des perceptions différentes et recouvre des projets de végétalisation aux réalités variées. Tour d’horizon sur ce type spécifique de plantation, tout aussi clivant que fécond.
Génie écologique, génie végétal, voire génie biologique… Il n’est pas toujours facile de bien les distinguer. Une chose est certaine cependant, ces techniques et activités, jusqu’à peu considérées comme l’apanage des scientifiques, sont désormais partie prenante des projets d’aménagement et en pleine expansion que ce soit en milieu rural, urbain ou périurbain. Décryptage.
Co-fondateur et co-gérant d’Agev Solutions dans le Maine-et-Loire, Matthieu le Meur fait aussi partie du groupe technique génie écologique de l’Unep. Spécialiste de la gestion intégrée des eaux pluviales, il maîtrise l’ensemble des techniques alternatives limitant le déversement des eaux en cas de variations brutales de débits et contribuant à préserver et à restaurer la biodiversité en milieu urbanisé. Matthieu Le Meur nous en dit plus sur cette activité en plein essor.
Après la ville de Beringen en Belgique en 2020, Nantes remporte la deuxième édition du European Green Cities Award!
Jean-Marc Lecourt, directeur adjoint de DLF Seeds & Science, leader européen en sélection, production et commercialisation de semences de gazons, et Éric Renault, directeur général des Pépinières Renault crées en 1951, confrontent leurs regards sur la sélection variétale en termes de méthodes et thématiques de travail, enjeux et développement.
La sélection des plantes trouve son origine au Néolithique, fruit d’une volonté de l’homme de reproduire des espèces en fonction de leurs performances. Devenue une activité à part entière au XIXe siècle, la sélection variétale s’est professionnalisée, accélérant ainsi l’évolution du progrès technique et scientifique. Héritières de ce savoir-faire, les entreprises semencières mais aussi les pépiniéristes, horticulteurs ou producteurs de gazons innovent constamment pour proposer des variétés adaptées aux attentes de leurs clients et des collectivités. Éclairage.
Paysagiste concepteur DPLG et responsable du pôle Paysage et Biodiversité chez SNCF Réseau, Loïc Pianfetti travaille au quotidien avec son équipe, le paysage lié aux espaces ferroviaires. Entre contraintes techniques, fonctionnelles ou urbaines, il nous livre son approche du métier.
À la ville comme à la campagne, les infrastructures ferroviaires, par leurs spécificités techniques et leurs fortes contraintes d’exploitation et de maintenance, requièrent une approche particulière du paysage. De l’entretien de la voie aux aménagements urbains de grande ampleur en passant par la végétalisation des abords de gare, revue de détails.
Filiale du groupe bancaire, BNP Paribas Real Estate est un important acteur immobilier européen. Directrice internationale du développement durable et RSE, Catherine Papillon nous partage les principales actions déployées pour végétaliser des espaces de bureaux.
Nathalie Leroy, directrice du pôle Paysage et associée de l’agence Arte Charpentier nous apporte son expertise sur la végétalisation des espaces de bureaux en général, et particulièrement sur le projet d’éco-campus Evergreen, siège des filiales du Groupe Crédit Agricole S.A., pour lequel elle a assuré la conception et la réalisation de terrasses et patios.
De nombreuses municipalités choisissent de mettre en place la gestion différenciée des espaces verts. Cette pratique alternative envisage la prise en charge des sites naturels selon trois critères principaux : leurs spécificités en fonction de leurs usages, les méthodes d’entretien durables et la protection de l’écosystème. Revue de détails centrée sur l’enherbement, du gazon d’ornement à la pelouse fleurie.
Delphine Coulon est directrice de Groupe LOISELEUR Grand Paris Ouest, filiale du Groupe LOISELEUR, une entreprise familiale indépendante de paysage créée en 1927 et acteur de référence dans les prestations en aménagement et entretien d’espaces paysagers, terrains de sport, paysages d’intérieur, arrosage et recyclage. Elle détaille pour nous les atouts et les évolutions récentes liées à la gestion différenciée.
La promotion de la végétalisation s’invite désormais dans de nombreux projets d’aménagement de logements sociaux. De la conception à la réalisation, les initiatives des bailleurs se multiplient en collaboration avec les professionnels du paysage.
Les différents confinements que nous avons traversé cette dernière année nous ont conduit à réévaluer nos besoins en termes de nature en milieu urbain. Marianne Louis, directrice générale de l’Union sociale pour l’habitat (USH), nous éclaire sur les enjeux renouvelés du logement social en la matière à l’aune de la semaine de l’innovation Hlm.
Depuis le premier confinement, la pression d’usage a été décuplée sur les espaces publics, plébiscités à juste titre. L’occasion de revenir sur la problématique de la gestion des déchets avec Jean-Pierre Guéneau, directeur des Parcs et Jardins de la ville de Créteil, ancien président de l’association Hortis.
En ce troisième confinement national, parcs et jardins constituent un des rares lieux de sorties autorisés et sont devenus un des principaux points de rencontres. En corrélation avec cette plus forte affluence, les déchets se font plus nombreux. Il est donc particulièrement d'actualité de revenir sur la problématique de la propreté des espaces verts et des solutions pour les maintenir les plus intacts possibles.
Charlotte Sauvion est paysagiste-concepteur et responsable du pôle paysage de la direction des Espaces Verts de la mairie de Poitiers. Elle est en charge des projets neufs et de réhabilitation de la ville et revient sur le réaménagement de l’Îlot Tison, une des dernières friches industrielles.
La volonté politique d’accorder une plus grande place au végétal en milieu urbain se traduit, entre autres, par des plans de réaménagement locaux et nationaux et par la réhabilitation en parcs urbains d’espaces délaissés au cœur des villes. Les friches industrielles, fréquemment polluées et en bordure de cours d’eau, en font partie. Zoom sur les défis que génère cette pratique à travers trois exemples.
Rodolphe Debruille est technico-commercial pour les Pépinières Guillot-Bourne ll, spécialisées dans les végétaux d’ornement de grande taille et de sujets d’exception et certifiés agriculture biologique. Avec 180 ha de production et une gamme de 400 taxons, elles approvisionnent en végétaux principalement des entreprises du paysage, des collectivités et des privés (promoteurs, entreprises de constructions, particuliers, etc.). Tour d’horizon des différentes options de fourniture.
Supervisée habituellement par un maître d’œuvre, la fourniture de végétaux, repose sur une transaction entre un acheteur (maîtrise d’ouvrage en direct ou entreprise de paysage attributaire) et un producteur (pépiniériste, semencier, horticulteur… voire un négociant intermédiaire) pour garantir un approvisionnement dans le respect de caractéristiques techniques précises. Depuis 25 ans, l’offre du marché européen était excédentaire par rapport à la demande. Suite à la disparition de nombreux producteurs européens, cet équilibre s’est depuis peu renversé, imposant aux professionnels de la filière du paysage de faire évoluer les pratiques techniques et commerciales pour sécuriser le bon achèvement du chantier. Éclairage.
Arnauld Delacroix est paysagiste concepteur et dirige depuis près de 20 ans l’agence TALPA, spécialisée dans la conception et la maîtrise d'œuvre de projets d’aménagement écologique, et plus récemment, l’entreprise ALATACC, vouée en recherche et développement pour la transition écologique et l’adaptation des villes aux changements climatiques. Il a conçu de nombreux projets dont certains primés aux Victoires du Paysage (2 en 2018, 2 en 2016 et 1 en 2012).
Initialement lancé à la suite de l’adoption de la Stratégie de résilience de la Ville de Paris et du Plan climat (2017), le programme Oasis vise à doter les cours d’école, lieux généralement très minéraux, de nature. L’objectif ? Créer des espaces rafraîchis et lutter contre les îlots de chaleur.