Les revêtements perméables en villes : quels intérêts ?

Questions-réponses - Le 18 mai 2021


Courbevoie – Parc Nelson Mandela. © DR
Courbevoie, Parc Nelson Mandela. © DR.

Le recours aux revêtements perméables fait partie des techniques paysagères de gestion de l’eau dite « à la source » : infiltration, stockage et maintien de l’eau sur place, par opposition aux techniques d’évacuation vers des exutoires.

L’urbanisation récente et accélérée est souvent associée à l’augmentation des surfaces enrobées, ou bétonnée, et de l’emprise des bâtiments. En matière de gestion des eaux cela entraîne de plus en plus fréquemment la saturation des réseaux d’évacuation, ou bien leur surdimensionnement coûteux ; l’augmentation de la part des espaces minéraux en ville qui ont un impact direct sur la création d’îlots de chaleur urbains, et l’imperméabilisation des sols, qui est défavorable aux continuités écologiques et à la préservation de la biodiversité.

Plante & Cité fait le point sur l’évolution possible vers d’autres modèles. Il s’agit de partir du principe de retenue des eaux pluviales grâce à des noues, des toitures végétalisées, des tranchées drainantes, des bassins de rétention. Les revêtements perméables font également partie de la palette de techniques mobilisables.

Ces infrastructures vertes présentent non seulement un intérêt dans la gestion des eaux pluviales, mais rendent aussi d’autres services, à la différence de solutions plus classiques d’assainissement par réseau tubulaire : intérêt paysager, contribution à la réduction des températures urbaines, maintien d’un taux d’humidité favorable à la biodiversité végétale.

Dans une récente publication, Plante & Cité présente les différentes catégories de revêtements perméables : non liés (matériaux meubles comme le sable engazonné), modulaires (éléments à assembler, par exemple les dalles alvéolées), liés (comme les enrobés poreux).



Pour en savoir plus :
Dagois R., Cheval H. (2021) : Revêtements perméables des aménagements urbains : Typologie et Caractéristiques techniques, Plante & Cité, Angers, 18 p.